Si vous travaillez en France pendant moins de 90 jours, vous avez besoin de votre employeur pour obtenir un permis de travail temporaire approuvé par le ministère français du Travail, la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence et du travail et de l'emploi), ou une convention d'accueil estampillée par la préfecture de France si vous êtes scientifique.
Vous aurez besoin d’un visa de travail
Cette autorisation de travail est ensuite envoyée à l’ambassade ou au consulat de France de votre pays d’origine où vous pourrez demander votre visa. Vous aurez besoin d’un visa de travail de courte durée pour travailler en France pendant moins de 90 jours, sauf si vous êtes originaire de la Suisse. Si vous êtes originaire d'Australie, d'Antigua-et-Barbuda, des Bahamas, du Brésil, du Canada, d'Israël, du Japon, de Maurice, du Mexique, de Saint-Kitts-et-Nevis, des Seychelles, de Singapour, de Corée du Sud, des États-Unis et du Venezuela, vous n'avez pas besoin de visa pour entrer en France. Sachez que le montant du smic brut a évolué et que vous pouvez avoir l’envie de rester en France.
Travailler plus de 90 jours
Si vous envisagez de travailler en France pendant plus de 90 jours donc 3 mois, vous devez demander un visa de travail de longue durée en France, qui sert également de permis de séjour. Une fois que le contrat aura été approuvé par l’OFII, il sera envoyé directement à l’ambassade ou au consulat de France de votre pays d’origine, chargé de délivrer un permis de travail français aux citoyens de pays tiers. Vous serez ensuite invités à prendre rendez-vous pour une visite en personne à l'ambassade en consulat afin de demander un visa de long séjour.
Différents types de visas pour travailler en France
Il existe différents types de permis de séjour et de visas pour travailler en France, chacun avec ses propres exigences, sa durée de validité et ses conditions, pour un travail spécifique ou des types de travailleurs. Certains permis exemptent d’autres exigences générales pour les migrants qui viennent vivre en France, par exemple l’obligation pour les migrants de signer le Contrat d’accession et d’intégration (CAI).
Ce contrat vise à aider les migrants à s'intégrer dans la société française. En le signant, le gouvernement français accepte de proposer des formations et le migrant accepte de participer.